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INFILTRATION ET TEST ANESTHÉSIQUE

QU’EST CE QU’UNE INFILTRATION ET UN TEST ANESTHÉSIQUE ?

Il s’agit de réaliser une injection de corticoides et d’anesthésiant autour d’un nerf. Elle est réalisée sous guidage échographique, radiolographique ou scanographique.
Le corticoïde utilisé est un anti inflammatoire local puissant à faible diffusion générale, qui a pour but de faire disparaitre la douleur sur la durée.
L’anesthésiant quant-à lui n'agira que quelques heures.

QUELLES SONT LES INDICATIONS ?

Il s’agit de douleurs neuropathiques persistantes malgré le traitement médical d’origine diverses (post traumatiques, après un accouchement, après un geste chirurgical,…). Le test anesthésique permet de confirmer l’origine neuropathique de la douleur, et peut amener à poser l'indication à un traitement chirurgical.
Les nerfs les plus souvent infiltrés sont :

  • le nerf médian
  • le nerf pudendal
  • le nerf génito fémoral et ilioinguinal
  • le névrome de Morton.

QUELLES SONT LES CONTRE INDICATIONS DE CE GESTE ?

Contre-indications absolues : septicémie, infection locale sur le site de la procédure, allergie aux corticoïdes.
Contre-indications relatives : les antiagrégants, les anticoagulants, les anticoagulants, l’allergie au produit de contraste iodé.

QUELS SONT LES RISQUES ?

Comme tout geste pénétrant la peau, il existe des risques d’infection et d’hématome. Ces risques sont rares et toutes les précautions recommandées sont prises pour les éviter.
Il peut par contre exister de manière rarissime des risques allergiques au produit de contraste iodé, au corticoïde ou à l’anesthésiant utilisé.

Certains patients peuvent également présenter un malaise vagal pendant ou décours du geste, qui est dans la majorité des cas rapidement résolutif.

Durant les 48 premières heures après le geste, il peut survenir une recrudescence des douleurs.

Il peut exister de manière rarissime des effets secondaires liés au produit de contraste iodé, à l’anesthésiant ou au corticoïde, ils sont énumérés de manière exhaustive sur leur notice. Il peut notamment exister un déséquilibre transitoire de la glycémie chez le patient diabétique.

COMMENT SE PASSE L’INFILTRATION ET LE TEST ANESTHÉSIQUE ?

Avant votre rendez vous, il est préconisé d’arrêter les anti-agrégants au moins 5 jours avant le geste, en accord avec votre médecin traitant et ou votre cardiologue, si vous avez ce traitement.

Le jour J, il est important de venir accompagné et d’apporter votre dossier d’imagerie et également vos documents administratifs (carte vitale et carte de mutuelle), votre consentement écrit et le questionnaire médical rempli.
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun le jour du geste, vous pouvez également prendre votre traitement antalgique.

Tout d’abord, vous êtes pris en charge par le manieur en radiologie, qui vous installera sur la table de scanner, de radiologie ou en salle d’échographie.
Votre coopération est essentielle, elle contribuera à la rapidité du geste et diminuera les risques de douleurs.

Ensuite on réalise un repérage de la cible de l’infiltration sous contrôle de l’imagerie.
On prépare le matériel, on réalise une désinfection cutanée soigneuse.
On introduit l’aiguille sous contrôle de l’imagerie au niveau de la cible. Une anesthésie locale peut être effectuée au préalable.
Sous contrôle radiographique ou scanographique, avant l’infiltration, une injection de produit de contraste iodé est effectuée afin de confirmer la bonne position de l’aiguille et d’éliminer une opacification vasculaire.
Si le contrôle est satisfaisant, on réalise l’infiltration de corticoïdes et d’anesthésiant.

La sensibilité de l'infiltration est surtout liée au passage de la peau et des plans musculaires. Les douleurs de neuropathies peuvent être reproduites lors de l’injection de produit quand la cible est atteinte. L'ensemble du geste est réalisé rapidement pour un plus grand confort du patient.

Une fois l’injection terminée, un pansement est mis en place et vous repartez avec votre dossier d’imagerie accompagné d’un compte rendu.
Vous devez prévoir environ 15 à 30 minutes en salle selon le site d’infiltration.

ET APRÈS LE GESTE ?

Au décours du geste, il est possible de ressentir une recrudescence des douleurs durant les 48 premières heures. Un traitement antalgique peut être pris.
Il est indispensable de maintenir un repos pendant 48 h selon les modalités délivrées par le radiologue opérateur.
L’effet de l’infiltration commence à être ressenti après 3j à une semaine en moyenne.
Pour le test anesthésique, il est important d’évaluer vos douleurs durant les 3 premières heures. Si la douleur diminue de 50%, le test anesthésique est considéré comme positif.

COMBIEN D’INJECTIONS SONT NÉCESSAIRES ?

La réponse au traitement diffère selon les indications, les lésions et les patients. Mais on ne peut dépasser 3 infiltrations par site en 1 an.